lundi 13 novembre 2017

Matin

     Le petit matin de novembre.
     Il est 5h20. Le réveil a sonné à 5h. Comme tous les lundi, mardi, jeudi. Le mercredi et vendredi, 6h car je ne pars pas au travail ensuite.
     C'est ma plage de liberté avant le réveil de la maisonnée.
     J'éteins le réveil - mon vieux téléphone portable à clapet qui ne tient plus en batterie et sonne à nouveau si je n'appuie pas pile au bon endroit. Donc j'éteins le téléphone, tout court. Pour être sûre.
     Je descends sans faire de bruit.
     Je passe au toilettes et vais au salon.
     Je bois un peu d'eau et avale trois comprimés de spiruline. Quand j'ai le courage du moins (je déteste avaler des comprimés et je n'aime pas non plus le goût de la spiruline).
     Je redresse le parc du petit et dégage une place sur le tapis, rond, rouge du salon.
     Je fais mon enchaînement d'étirements. Je me demande à chaque fois ce qu'il faudrait que je fasse pour retrouver mon grand écart. Mais comme après je n'y pense plus de la journée, je ne fais rien d'autre et c'est pas étonnant que mon grand écart reste coincé en position "peut mieux faire".
     Puis je remonte sous la couette pour lire, écrire, prendre le temps de réfléchir (ça c'est en temps normal). Ou écrire pour le NaNoWriMo (en ce moment). Ce qui est à la fois constructif et lassant. Pas grave. C'est le principe du défi sur un mois : tu essaies vraiment, et puis tu vois.
     Et là, j'ai arraché cinq minutes à la phase écriture, mais il faut y aller !


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