samedi 25 septembre 2021

L'enfer que tu traverses seul(e)

 




Seule, mais avec du café...et le dessous de plat
offert par des amis cet été...et les câlins des enfants...
Bon pas si seule en fait.

Alors, voilà. 

Les soucis, les remises en question. De bêtes problèmes de travail en apparence, mais qui tirent des racines profondes. La suite des ennuis précédents parce que, hein, l'été a beau passer par-dessus, rien ne va jamais changer.

Et un gros coup de déprime. 

Il y a tant de soutiens aussi. Pour un collègue malveillant, en face, tout le spectre arc-en-ciel des compréhensifs, sympathiques, encourageants et jusqu'aux vrais amis. Ils en dégagent de la lumière. 

Mais tu traverses cet enfer seule. Oh, un petit enfer de petit joueur. C'est bizarre que ça t'atteigne autant. Finalement une mauvaise nouvelle ne tombe pas pareil sur un sol solide ou sur des brèches. 

De la peine pour une cousine, puis une amie. Des proches qui doivent être opérés, oh c'est bénin mais au mot "opération " tu te crispes direct. Des fragilités. 

Alors j'en fais quoi ce samedi de cette anxiété qui s'incruste jusqu'au fond de mon week-end ???

Des remèdes simples, immédiats.  On va faire avec ce qu'on a : 

- des odeurs : aller fouiller la salle de bains et déposer sur les poignets quelques gouttes de parfum, d'huile essentielle. Y aller à l'instinct

- du sommeil : sieste dans 2 mn.

- des endorphines : je compte déterrer de l'armoire mon tapis de fakir, outil d'acupression qui a fait ses preuves 

- de la lecture : s'immerger dans la vie des autres pour relativiser la sienne

- bouger : du vélo ce matin. Aller marcher tout à l'heure 

- se planter devant les enfants et déclarer : "câlin du midiiii !". Savourer ce petit corps qui se jette dans tes bras. Et chatouiller un peu pour le faire rigoler.


En dose de cheval je pourrai toujours aller passer un moment avec les poules dans le jardin. C'est apaisant une poule. 

Et essayer de se désengluer des filaments de la déprime. 

D'ailleurs, ça va déjà un peu mieux d'en avoir parler. Car poser les mots redonne le pouvoir. Fibre à fibre, du texte au textile.