jeudi 28 janvier 2021
L'autre
lundi 11 janvier 2021
Des jours comme ça
Il y a des jours comme ça où tu as mal dormi.
Le cerveau en ébullition, trop chaud, comment on peut résoudre un problème de cette taille-là? trop froid, mais fais quelque chose, j'essaie pourtant, ça donne quoi ? je sais pas. Tu t'endors, te réveilles à moitié, dix fois, vingt fois, la conscience à la ligne de flottaison du sommeil, qui remonte comme une bouée.
Il y a des jours où tu te dis que "Frugale", c'était bien mignon comme programme politique mais tu n'as pas envie de boxer la catégorie mignon.
Oh que non.
Tu es prête à en découdre.
Des jours où tu te moques de ceux qui se présentent en disant : "Moi, je trouve que la guerre c'est mal et j'aime pas l'injustice". Sans blague.
Et ceux où tu sens qu'en fait, l'injustice pourrait te pousser à la guerre.
Il y a des jours où aller bosser tient du western.
Heureusement qu'ils sont nombreux dans le camp des gentils et pas tellement dans le camp des méchants (un seul - mais un gros).
Heureusement qu'il y a les nuits.
A condition de dormir.
Ce que théoriquement, je suis en train de faire, là, tout de suite, non ? Ah non. Semblerait que non.
Alors on passe au somnifère : cinq pages d'un livre, dix pages d'un autre. De la beauté sensorielle et de l'humour anglais. Atlas botanique parfumé, de Jean-Claude Elléna, et Un tout petit monde, de David Lodge.
Il y a des jours où tu es presque contente que ça aille mal, parce que le chemin est ouvert : on est en route pour que ça aille mieux. L'heure la plus sombre juste avant le lever du soleil ? sais pas. La plus froide, c'est certain.
Tu as fait tes dix mille pas. Tes heures de cours. Dit bonne nuit aux enfants.
Tu peux dormir.
Ou pas.
mardi 5 janvier 2021
Malle dissimulée
dimanche 3 janvier 2021
Année vache