dimanche 18 février 2018

Razzia

     Je n'ai même pas essayé de me limiter. Quand je passe le seuil, je sais que la quête n'aura d'autre limite que le temps imparti et la taille de mon sac.
     J'ai déambulé dans les rayons et pris absolument tout ce qui me tentait. Tout. Sans même me demander si c'était raisonnable, si c'était le bon moment. J'ai rempli mon sac à l'instinct, sans limite, sans complexe. Tiens ! intéressant ça ! je n'y avais jamais songé ! allez hop. Dans le sac.
     Au bout d'un moment, le sac a pesé et j'ai fait une pause pour compter. Oh oh. Plus beaucoup de marge. Il était temps de penser aux enfants.
     Je suis donc passée dans leur grand rayon dédié, ai sélectionné ce qui me semblait pouvoir leur plaire.
     J'avais atteint les limites. Celles du sac et celles de ce que mes bras pouvaient porter. Je suis allé enregistrer les nombreux fruits de ma quête à la borne automatique.
       Coût : 20 euros. Pour un an.
       Et quinze documents.
      J'aime, j'adore, j'adule les bibliothèques. On y trouve de tout. Ce qu'on voulait, ce qu'on ignorait, ce qu'on pensait ne pas pouvoir, ne pas vouloir. Tout est disponible, autorisé.
      Un livre sur la relecture, un roman de filles, une méthode pour apprendre le russe en trois semaines, un magazine photo pour l'homme, un livre de dinosaures pour le grand.
     Et j'en passe !
     Je n'ai aucune velléité de frugalité à la bibliothèque. C'est l'abondance à portée de carte.

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