jeudi 26 octobre 2017

Everest

    Je n'ai jamais possédé de lave-vaisselle. Je n'en ai même jamais utilisé, ou presque - à part celui de la location de vacances cet été, et encore, c'est l'homme qui le prenait en charge, mû par son ancienne pratique de la chose, dans sa vie d'avant.
    Ce n'est pas faute d'en avoir l'utilité, je pense. 
    Je cuisine pas mal. Nous achetons rarement des plats tout prêts, à part le sachet de paëlla surgelé de temps en temps. Je prépare aussi les petits pots pour mon bébé. J'ai un bon robot de cuisine pour ça et ce qui s'avérait un achat facultatif, pour l'homme, est devenu un accessoire capital pour faire nombre de préparations : soupe, pâtes, sauces, compotes, crèmes, tout ce qui prend du temps en prend bien moins et j'en fais plus facilement. 
    Si on achetait plus d'aliments transformés, ma poubelle serait plus pleine et mon évier plus vide. Ah… évier vide… il se remplit constamment au contraire. La vaisselle, c'est moi qui m'en charge. D'un commun accord quand on s'est installé ensemble dans cette maison, et pour la raison suivante : je suis très rapide pour laver la vaisselle. Et j'utilise assez peu d'eau (ouvrir/fermer le robinet à chaque lavage/rinçage, en mode automatique), encore moins de produit (une dose sur l'éponge, à faire mousser, on renouvelle de temps en temps : le bidon d'un litre fait au moins six mois).
    Mais ça déborde. Vraiment. Quand on est "seulement" cinq, le rythme est serré. Parfois on est sept. Ou huit. Et on cherche dans l'évier les petites cuillères du repas précédent, faute de stock.
    Une vaisselle pour cinq donne un évier débordant et il suffit de deux repas de retard (dîner de la veille, petit déj) pour atteindre une pile impressionnante. Le matin, l'homme range la vaisselle : " Je vais défaire mon mikado", dit-il. Et c'est parfois coton. Il faut dire que j'ai opté pour le rangement à la verticale histoire de gagner de la place...

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