mercredi 5 décembre 2018

Pause

     Dans une demi-heure, j'ai une visioconférence en ligne, avec le réalisateur du film A voix haute, sur l'éloquence. Créneau idéal : le petit est couché, les grands jouent en bas, je dois pouvoir suivre normalement les débats. 

     Quoi de neuf ? De la fatigue. La normale, naturelle de l'entrée dans l'hiver, entre bulletins, réunions et frénésie en tous lieux.

      De bonnes choses aussi. Le calendrier de l'Avent partagé avec deux amies et collègues, chacune a composé 8 enveloppes, nous en avons ouvert 5 et c'est à chaque fois plaisant, agréable de voir que nos esprits s'amusent ou se rencontrent. Hier, une réunion au travail pour envisager de réaménager la salle des personnels, l'idée de déplacer les casiers et paf ! ce matin c'était fait. Parole, action. Voilà de l'efficacité. Le changement fait du bien, même s'il fait toujours gronder certains, mais bon, on s'habitue à tout, non ?

     Des réflexions aussi. 2019 sera l'année où je mettrai au point mon plan d'indépendance financière. Les initiales font PIF, amusant mais pas très sérieux… je préfère FIRE, comme sur les blogs américains ou canadiens : Fire Independence, Retire Early.

     L'idée étant la suivante : si vous épargnez suffisamment et accumulez assez, vous pouvez ne plus être obligé de travailler (donc, être rentier) bien plus tôt que l'âge légal. Idée qui me séduit forcément puisque 

1) j'ai toujours eu conscience que le temps est autrement plus précieux que l'argent. Le temps, ou la seule denrée non renouvelable de notre vie…

2) quand bien même je travaillerais jusqu'à mes vieux jours, je trouverais dommage de tout dilapider sans réfléchir, comme la société de consommation nous enjoint de le faire (et ça nous arrange bien) alors que d'autres, avec la même somme, se constituent un patrimoine. Je préfère laisser à mes enfants une petite fortune qu'un gros tas d'objets démodés. Par ailleurs, cela implique de vivre quand même sobrement, du moins en dépensant en conscience, ce qui est précisément mon but. Et puis quoi, plus le défi est dur, plus c'est tentant non… imaginez que j'y arrive ! et pourquoi pas ? Certains l'ont fait, certains le font.

     Pour ceux que ça tente : 

- vous pouvez envisager une vie autonome financièrement si vous avez, de côté, 25 fois le montant de vos dépenses annuelles (la fameuse loi des 4%).

- vous pouvez estimer combien d'années il vous faudrait pour devenir indépendant en fonction de votre pourcentage mensuel d'épargne. Le tableau, là, en bas. C'est 17 ans si vous mettez de côté 50% de votre salaire (impossible pour moi actuellement mais la vie n'est pas figée).

    Matière à réflexion en tous les cas...

1 commentaire:

  1. Réflexion très intéressante.
    Actuellement en congés parental j'apprécie de pouvoir prendre le temps de vivre.
    Mais il est vrai que pour cela monsieur lui ne peut se permettre aucune absence, ce qui est triste même s'il ne s'en plaint jamais
    Contrairement à moi, il adore son taff, du moins il adore la mécanique.
    C'est aussi pourquoi je fais attention à nos finances afin de pouvoir en profiter à côte, lors de ses moments de libre. Et surtout pour vivre et non survivre

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