dimanche 11 novembre 2018

S'habiller

     Je n'ai pas vraiment de budget annuel pour les vêtements, ni mensuel, ni… je n'ai pas de budget défini. Pour être tout à fait honnête, je n'ai besoin de rien. Qui a besoin de vêtements ? La plupart d'entre nous ont plus que le nécessaire. Non que mes armoires débordent à ce point. L'autre jour, quand j'ai préparé ma capsule pour les semaines à venir,  le petit nombre de pantalons m'a même étonnée : j'en ai quoi, dix ? pas compté. Mais autour de ça, peut-être moins. Je pensais en avoir plus. Une quinzaine de pulls, peut-être. Ou vingt ? Sais pas. Une douzaine de robes, je dirais. 
     La technique pour limiter la quantité : avoir une place limitée. Dans les émissions du type Recherche appartement…, pour lesquelles je suis très bon public, il m'est toujours difficile de m'identifier au désir de la femme (en général) : le dressing. Grand, avec beaucoup de place, voire l'équivalent d'une pièce entière. Heu… mais voilà qui est angoissant. A quoi servirait toute cette place ? je me sentirais obligée de la remplir ! à moins d'y planquer des livres ? 
     La réflexion va tourner court car mon petit dernier hurle à la mort dans son lit. Fin de la sieste. Le nombre de lignes après celle-ci vous révélera à quel point je suis ou non mauvaise mère. (la réponse est : oui, un peu, la dose nécessaire à une certaine salubrité d'esprit).
     Pour les fringues, au fond, l'argent n'a pas d'importance. Mon seul critère est : j'aime / j'aime pas. Dieu merci je fais très rarement les boutiques, par pur manque d'envie (aucun mérite à cela donc). Car si je trouve un superbe vêtement, je veux celui-là et pas un autre, qu'il coûte dix euros ou cent, c'est pareil. La distance entre tout lèche-vitrine et mon porte-monnaie est donc préférable. Et puis de toute façon je déteste essayer des fringues.
     J'aime bien la marque Ekyog, que je connais depuis une dizaine d'années. Enfin une marque avec quelques valeurs crédibles, une fibre écolo (dans tous les sens du terme) ET des coupes qui ne te punissent pas d'acheter du bambou bio. Au contraire.
     Je ne fais pas du tout les magasins d'occasion car la tonne de vêtements accumulés m'épuise d'avance. En revanche sur internet c'est un peu plus facile : on peut prendre le temps de chercher. J'ai donc acheté par exemple un pull en cachemire Bérénice pour 70 euros, une fortune, certes, mais au prix de deux ou trois pulls de base, un modèle que j'aime vraiment beaucoup et qui est très chaud. Passons sur le fait que, neuf, il passait les 250e, là n'est pas le point finalement : l'essentiel est qu'il me convienne. 
     Je crois dur comme fer au critère suivant : divise le prix d'achat par le nombre d'utilisation. J'ai acheté des sacs à 300e (si si) mais les ai portés tellement qu'ils me semble avoir été plus pertinent qu'un t-shirt à huit euros porté deux fois avant de se déformer.
       Et là je suis VRAIMENT une trop mauvaise mère… alors on reparlera de tout ça une autre fois ! je vais voir mon ange à bouclettes tout criard.

2 commentaires:

  1. Je trouve ton article très intéressant qui me renvoie sur une réflexion que j'ai depuis peu.
    Le budget vestimentaire.
    J'achète principalement d'occasion pour ma 5 ans, j'ai de la chance de recevoir pas mal de dons et clairement en excellent état.
    Monsieur lui en achete rarement mais il prend ce qu'il a besoin quand il a besoin sans vraiment regarder au prix mais sans non plus faire des folies, il aime ce qui est simple, pratique et portable en toute saison.
    Quand à moi j'aime les robes, j'en porte beaucoup acheté principalement d'occasion, mais lorsque je dois m'acheter du neuf.. je culpabilise préférant dépenser pour Mr, la puce ou bébé plutôt que moi.
    Je n'arrive pas à comprendre pourquoi

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  2. On dirait que notre ADN de mère nous intime l'ordre de culpabiliser dès qu'on se fait passer au premier plan. J'ai la même tendance quand je pars faire quelque chose seule, un après-midi, alors que ça ne pose aucun problème à mes enfants et à mon mari de rester ensemble pendant ce temps. Un comble !

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