lundi 2 juillet 2018

Orage

      Il devait faire très chaud hier. A huit heures du matin, j'ai refermé toutes les fenêtres : température déjà trop élevée dehors. Ce serait une longue journée, enfermée dans la maison avec les enfants. Rien de bien méchant, on a de quoi s'occuper mille fois, mais tout de même.
     Et puis l'air de pluie est arrivé. Des nuages lourds. Une atmosphère humide. Deux heures de répit et d'aération. Ensuite, comme prévu, soleil de plomb, température maximale.
     Je ne supporte pas bien la chaleur. C'est angoissant, cette ambiance dans laquelle on se retrouve enfermé. Du froid, on peut se protéger, se réfugier quelque part. Quand il fait trop chaud il n'y a plus d'autre part. 
     La maison est ancienne. Dans le bureau, en bas, soyons honnête, la température dépasse rarement les 27 degrés. Tout à fait vivable. En revanche, les chambres sous les toits montent vite. J'ai bricolé la semaine dernière des "volets" pour les vélux du palier et de notre chambre : un bloc de mousse isolante nous restait de travaux, découpé à la bonne taille et encollé sur une face de papier d'aluminium. Vraiment de la bidouille, mais malgré tout très efficace. Chez les enfants les vélux ont des stores. Avant, l'an dernier, je balançais une serviette trempée sur l'extérieur de la vitre. Très efficace à court terme, mais ensuite la serviette séchait. Et acrobatique à installer. Je garde la technique pour la porte vitrée du bas : quand le soleil tape, on met un rideau et je le trempe. Le temps qu'il sèche est autant de temps où la fenêtre n'absorbe pas encore de chaleur. 
     Je suis claustrophobe du chaud.

     Alors on va aborder la semaine avec espoir : des orages attendus, souvent. Ils devraient alléger l'ambiance. Hier soir, énorme pluie battante, lourde, tiède. Je suis allée garer ma voiture dessous, histoire de la laver. Quand le car wash vient à toi, profite de l'occasion !

     Nouvelle semaine et nouveau semainier. Alors, le bilan ? Eh bien…
    Cela fonctionne. Pas mal, même. Deux chiffons non utilisés cette semaine. Mais à chaque fois que j'en prends un, je me retrouve à nettoyer un truc improbable (l'abat-jour, des traces de doigts sur les murs) que je n'aurais jamais nettoyé sinon, et qui en avait pourtant vraiment besoin. Persister dans cette voie pourrait être fort bon pour la propreté réelle de la maison. Ce qui aide vraiment étant l'absence de contrainte précise : un chiffon quand tu veux, pour nettoyer ce qui passe, le temps que tu veux. Difficile de ne pas trouver le temps de le faire, à condition d'y penser.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire